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BESSON Françoise

Françoise Besson est Professeur émérite de littératures de langue anglaise à l’Université de Toulouse 2- Jean Jaurès et écrivain. Après avoir enseigné huit années dans le secondaire (dans l’Ariège, l’Aveyron et le Pas-de-Calais), elle a enseigné la littérature anglaise, irlandaise, canadienne, afri- caine, amérindienne, la traduction, la relation entre texte et image, la littérature de voyage, la nature dans la littérature, le paysage dans la littérature, les langues et le paysage, entre autres choses, à l’Université Toulouse-Le Mirail puis Toulouse-Jean Jaurès pendant trente ans. Sa recherche porte sur la relation entre paysage et écriture et entre littérature et écologie dans la littérature britannique, amérindienne (dans l’œuvre de N. Scott Momaday principalement) et canadienne et en particulier dans la littérature de voyage et la littérature de la nature et elle a publié de nombreux articles dans des revues nationales et internationales dans ces domaines.

Elle a publié récemment Ecology and Literatures in English. Writing to Save the Planet (Cambridge Scholars Publishing, 2019, avec une nouvelle édition en 2020) et a co-dirigé Reading Cats and Dogs: Companion Animals in World Literature avec Scott Slovic, Zelia Bora et Marianne Marroum (Lexington, 2021).

Liant sa passion des Pyrénées, que ses parents lui ont fait découvrir dès son enfance lors de nom- breuses marches et camps dans toute la chaîne, et celle de la littérature, elle est également l’auteur de deux ouvrages sur les voyageurs britanniques dans les Pyrénées : Le Paysage pyrénéen dans la littérature de voyage et l’iconographie britanniques au dix-neuvième siècle (L’Harmattan, 2000) et Pyrénées romanesques Pyrénées poétiques dans le regard britannique: XIXème siècle (PyréGraph, 2000). Elle est membre du comité de rédaction de la revue Pyrénées depuis 2002 (http://revue-py- renees.com/spip.php?rubrique1). Elle a également été consultante pour la chaîne publique japonaise NHK, pour un film (DVD) « L’Invitation au Patrimoine Mondial — Les Pyrénées ».

Toujours sur la montagne, mais toutes les montagnes du monde cette fois, elle a dirigé l’ouvrage collectif Mountains Figured and Disfigured in the English-Speaking World (Cambridge Scholars Publishing, 2010) et co-dirigé (avec Catherine Lanone et Philippe Birgy) le numéro 23 de la revue Caliban sur la montagne. Elle a aussi co-dirigé (avec Claire Omhovère et Héliane Ventura) l’ou- vrage collectif The Memory of Nature in Aboriginal, Canadian and American Contexts (Cambridge Scholars Publishing, 2014).

En lien avec les lieux et le voyage, elle a également écrit un ouvrage sur le cinéma de Charles Cha- plin, Le lieu nomade dans le cinéma de Charles Chaplin, PyréGraph, 2003.
Elle a été directrice éditoriale de la revue Caliban de 2011 à 2019 et est toujours membre de son co- mité de rédaction.

Elle a été présidente de la SELVA (Société d’Étude de la Littérature de Voyage du monde Anglo- phone) (https://selva.hypotheses.org) de 2015 à 2019.
Elle est directrice du GREC, (Groupe de Recherche en Études Canadiennes) (https://blogs.univ- tlse2.fr/grec-canada/page-d-exemple/?doing_wp_cron=1619607963.687633991241455078125) et présidente de l’association « Connaître le Canada » depuis 2010.

Tenant à lier les diverses disciplines et à associer dans les colloques qu’elle a organisés ou co-organi- sés les sciences humaines et les sciences dites dures, elle a organisé ou co-organisé plusieurs col- loques internationaux et interdisciplinaires en lien avec la relation nature et écriture et elle travaille principalement sur l’idée de connections entre l’humain et le non-humain et sur la conscience envi- ronnementale à travers la littérature.

Dans ces colloques, et notamment les derniers organisés en partenariat avec l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres de Toulouse, étaient présents des artistes (peintres, poètes, comédiennes

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cinéastes), des spécialistes des littératures du monde (française, anglaise, africaine, américaine, cana- dienne, italienne, brésilienne, arabe, roumaine), des spécialistes des humanités environnementales et d’éccoritique, des traductrices, des botanistes, géologues, agronomes, zoologistes, vétérinaires, méde- cins, géographes, historiens et historiens de l’art, archéologues, paléontologues.

En 2007, elle a co-organisé (avec Catherine Lanone) le colloque international sur « La montagne entre image et langage. Paysages écrits, paysages déchirés ». Une soixantaine d’écrivains et de chercheurs y avaient participé et notamment plusieurs auteurs pyrénéistes éminents (Robert Aymard, Alain Bourne- ton et Joseph Ribas), plusieurs grands spécialistes dans leur domaine — Malcolm Andrews, spécia- liste international du paysage et directeur éditorial de la principale revue dickensienne, The Dicken- sian (http://www.dickensfellowship.org/dickensian); Tim Youngs, spécialiste international de la litté- rature de voyage et directeur éditorial de la principale revue internationale sur la littérature de voyage Studies in Travel Writing (https://www.tandfonline.com/toc/rstw20/current?gclid=EAIaIQobChMI- puHp4Oag8AIVUvBRCh1c6wkyEAAYASAAEgLgGvD_BwE); Scott Slovic, pionnier dans le do- maine de l’écocritique et co-fondateur de l’association ASLE en 1992 (Association of the Study of Literature and Environment) (https://www.asle.org) et directeur éditorial pendant vingt-cinq ans de la principale revue internationale sur la littérature environnementale ISLE) — ; des écrivains célèbres venus des États-Unis (N. Scott Momaday et Rick Bass), du Canada (Rudy Wiebe et Thomas Whar- ton), du Nigeria (Niyi Osundare) et d’Angleterre (Kev Reynolds), qui avaient offert une lecture inou- bliable dans la montagne au-dessus de Gavarnie, à la Grange de Holle ; en 2012, elle a co-organisé (avec Héliane Ventura) le colloque international « Mémoire de la nature au Canada » ; en 2016, (avec Irina Kantarbaeva-Bill), le colloque sur « Les rencontres de l’humain et du non-humain dans la littéra- ture de montagne et d’exploration anglophone » ; en 2018, elle a organisé le colloque « Écrits et cris de la terre dans le monde anglophone », colloque international et interdisciplinaire ; et en 2019, elle a co-organisé (avec Marcel Delpoux, Nathalie Dessens et Scott Slovic), le colloque sur « L’Amour des animaux ». Tous ces colloques ont été co-organisés en partenariat avec le Groupe de Recherche en Études Canadiennes et la SELVA, et pour les trois derniers, en partenariat avec l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres de Toulouse : et plusieurs de ses membres — agronomes, bo- taniste, généticien, historiens, historien de l’art, littéraires, médecin, réalisateur, vétérinaire — y ont participé.

Ces colloques ont tous donné lieu à une ou plusieurs publications. Celui sur la terre, qui a déjà donné lieu à la publication du numéro 61 de la revue Caliban, « Écrits et cris de la terre dans le monde an- glophone » (PUM, 2019), va aussi donner lieu à un ouvrage publié par l’Académie des Sciences, Ins- criptions et Belles Lettres de Toulouse et co-dirigé avec Marcel Delpoux, Quand la terre s’exprime : de la matière créatrice à la planète blessée. Celui sur l’Amour des animaux, qui a déjà donné lieu à la mise en ligne, sur la chaîne académique canal-U, d’une partie des conférences et communications présentées en 2019 (https://www.canal-u.tv/producteurs/universite_toulouse_ii_le_mirail/colloques/ l_amour_des_animaux), à la publication aux États-Unis d’un ouvrage collectif, Reading Cats and Dogs: Companion Animals in World Literature (Lexington, 2021) et en France, au numéro 64 de la revue Caliban, « L’amour des animaux. Exploration des liens animaux dans la littérature et la culture anglophone » (PUM, à paraître en septembre 2021), donnera lieu à un ouvrage interdisciplinaire pu- blié par l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres de Toulouse et co-dirigé avec Marcel Delpoux, Comprendre les liens animaux pour changer la société. Ces deux ouvrages, non seulement publieront des textes issus des deux colloques, mais ils s’enrichiront de nouveaux essais.

Elle co-dirige actuellement un ouvrage sur la littérature de voyage et la conscience environnemen- tale qui sera publié en Angleterre : Travel Literature and Environmental Awareness et elle participe

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par un essai à l’ouvrage international The Bloomsbury Handbook to the Medical-Environmental Humanities (co-dirigé par Swarnalatha Rangarajan, Vidya Sarveswaran et Scott Slovic, à paraître chez Bloomsbury).

Elle a donné un certain nombre de conférences en France et à l’étranger, notamment en Espagne (Université du Pays Basque, Vitoria-Gasteiz), en Turquie (Meliksah University, Kayseri), en Grèce (ATINER, Athènes), en Inde en ligne (Auro University, colloque en ligne sur « Imagining the Post- Coronavirus World » —« Imaginer le monde d’après le coronavirus ») et elle est invitée prochai- nement au Brésil (pour un colloque en ligne pour cause de pandémie) pour faire la conférence inau- gurale du colloque d’ASLE-Brazil sur « Poétique du quotidien : les animaux et l’environnement ».

Françoise Besson est également traductrice et, outre plusieurs articles (dans le domaine de la littéra- ture pyrénéiste et de la paléontologie, où elle avait eu le bonheur de travailler avec Anne-Catherine Welté), elle a traduit l’ouvrage de l’écrivain et professeur de littérature environnementale américain Scott Slovic, Voyager pour penser (à paraître aux Presses Universitaires du Midi) et est actuelle- ment en train de traduire l’ouvrage de l’auteur de récits et guides de voyages et montagnard Kev Reynolds, Marcher dans les nuages (à paraître chez Monhélios en octobre 2021).

Elle est aussi l’auteur de plusieurs recueils de poèmes, contes et nouvelles et co-auteur avec Made- leine Besson, sa mère, de plusieurs ouvrages d’histoire régionale (Il était une fois Saint-Sernin, une place un lycée, 1984, publié à l’occasion du centenaire du lycée ; Au fil des coiffes. Toulouse et les pays d’oc, PyréGraph, 2003 ; Sur les chemins du Val d’Aran, deux volumes (vol. 1 : Voyage autour d’Arties ; vol. 2 : Ses habitants, ses mots, ses fleurs ; Lacour 2005).

Liant action et écriture — et écriture comme action —, elle a toujours travaillé, à la suite de ses pa- rents, en lien avec diverses associations concernant la protection de la planète, la protection des animaux, la justice sociale et les relations entre les pays du Nord et les pays du Sud, et elle essaie d’œuvrer quotidiennement pour la protection animale et la préservation de la biodiversité, entre autres choses. Elle est membre de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres de Toulouse depuis 2009 et de son comité des publications depuis 2015.

4 Juillet 2022. Festival « Ecrire la Nature »

Vous trouverez ci-joints les comptes rendus d’un certain nombre de présentations et de conférences  qui ont eu lieu pendant la première édition du festival « Ecrie la nature » à Pau, Laruns et dans la Vallée d’Ossau, festival organisé par l’association du même nom et son président, l’anthropologue Cédric-Baylocq-Sassoubre.

Outre les écrivains français présents lors de ce festival, parmi lesquels Alexis Jenni, Prix Goncourt 2011 et auteur d’une biographie de John Muir pour laquelle il a obtenu le prix « Ecrire la nature » pour un essai de non)fiction (J’aurais pu devenir millionnaire, j’ai choisi d’être vagabond: Une vie de John Muir, éditions Paulsen), et Yan Lespoux, qui a obtenu le prix « Ecrire la nature » pour la fiction pour son recueil de nouvelles Presqu’îles (Agullo eds.), trois écrivains américains étaient présents pour cette première édition consacrée à l’Ouest américain : Kathleen Dean Moore (qui a obtenu le prix spécial du jury pour son deuxième ouvrage traduit en français, Sur quoi repose le monde (Gallmeister). Son précédent essai traduit en français, Petit traité de philosophie naturelle (Gallmeister également) avait été loué par François Busnel dans  La petite librairie, 5 mai 2020 (https://www.youtube.com/watch?v=LvztGc4Lq_w). Etaient aussi présents Nick Neely, pour son ouvrage Alta California (il a remonté à pied les presque 1000 km de la Haute Californie sur les pas de l’expédition Portola au XVIIIème siècle et en a fait un ouvrage, à la fois livre de voyage, d’histoire et de conscience environnementale ; et Scott Slovic, dont l’ouvrage Going Away to Think, a été traduit (Voyager pour penser) et sera publié aux Presses Universitaires du Midi au second semestre de cette année. En outre, l’édition française du livre de Kev Reynolds, Marcher dan les nuages, traduction de son ouvrage publié en 2013 A Walk in the Clouds, y était présentée et Kev, que nous avions rencontrés pour la première fois dans le cadre du colloque sur la montagne en 2007, et dont les 50 livres et guides continuent toujours de guider les montagnards, randonneurs, grimpeurs et simples marcheurs, dans les montagnes du monde (Pyrénées, Alpes, Himalaya surtout) et dans le sud-est de l’Angleterre, continuent de guider les amoureux de la nature.

Voici donc 7 liens avec les comptes rendus et textes  préparés et rassemblés par le journaliste Quentin Guillon, qui couvrait le festival (http://quentinguillon.com). Dans un autre domaine que le festival, ses portraits dans la Grande-Bretagne du Brexit peuvent vous

-L’ouverture : arpenter les grands espaces : https://ecrirelanature.com/fr/actualites/arpenter-les-espaces-americains-c-est-savoir-regarder

-Kathleen Dean Moore : https://ecrirelanature.com/fr/actualites/kathleen-dean-moore-sisyphe-la-meduse-le-pygargue-et-le-climat

-Kev Reynolds : https://ecrirelanature.com/fr/actualites/kev-reynolds-le-sherpa-des-mots

Vous pouvez aussi accéder à ces comptes rendus directement à partir du site du festival (https://ecrirelanature.com/fr) en cliquant sur la rubrique « Actualités ».
Cordialement.
Françoise Besson